La Mare_News#2023.02

// EXPOSITION //

« Survivances » de Lia VILLEVIEILLE

Forgés pour donner prise sur ce qui nous dépasse, des rituels et des croyances populaires parviennent jusqu’à nous.
On appelle ces formes des “survivances” (du latin “Superstitio”) car elles perdurent malgré le déclin du mode de pensée qui les a fait naître, jugé obsolète. Elles ont résisté aux efforts d’effacement, souvent au prix de métamorphoses.
Elles trouvent leur origine dans des rites biens plus anciens que l’année zéro occidentale, ancrés dans une pensée de l’humain en intime interdépendance avec les autres animaux et végétaux, où la matière peut être porteuse de volonté. On en voit les traces dans les processions carnavalesques, fêtes subversives où l’on joue à s’hybrider, où l’on brouille nos identités et quelques devantures de banques, avant de brûler une idole du pouvoir comme un sort jeté…

Entre artisanat, magie et anthropologie, l’artiste manipule le langage rituel et symbolique comme intercesseur dans le monde tangible.

// CONFÉRENCE //

« Les petites conf’ de la Mare » par Marion FRÉNAY

L’ombre des dieux : traces et survivances du sacré dans l’art contemporain.
Le philosophe et historien Marcel Gauchet, lors d’un colloque en 2008 autour de l’art, du sacré et de l’inquiétude explique que « l’art a souvent trouvé dans l’inquiétude du monde les sources de son renouvellement ».
Nous nous saisirons de cette pensée pour étayer une réflexion autour de « l’ouvert », ce vide laissé par la fuite des dieux que certains artistes s’approprient et réinjectent dans leurs processus de création.

// RÉSIDENCE //

« Pause » de Mathilde Chassaigne

S’offrir du temps, s’offrir au temps… Résidence d’art relationnel.

// Appel à résidence pour l’année 2023 //

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Soutien : Culture, Ville de Lyon